La gestion financière, les forces et les faiblesses du marketing politique
A coups de marketing politique, voire de matraquage publicitaire ou de mensonges, la CABM (Communauté d'Agglomération Béziers Méditerranée), par la voie de son président Frédéric Lacas ou de ses associés, tentent de nous faire croire que tout va bien. Peux-t-on parler de budget maîtrisé quand il y a 100 Millions d'euros de dettes ? Cela représente environ 133% de nos impôts annuels qui sont de l'ordre de 75 Millions d'euros ou pour être plus terre à terre l'équivalent de 7 à 8 fois le montant des dépenses faites pour les écluses de Fonseranes. Certes, il faut être juste et dire que cette dette vient aussi en grande partie de l'équipe précédente, celle de M. Raymond Couderc, mais en cinq ans la dette a plutôt augmenté alors que les remboursements auraient dû logiquement la faire baisser. La maîtrise d'un budget que sous-entend la CABM est que la dépense est conforme aux prévisions, mais elle oublie totalement les crédits contractés. Ne faudrait-il pas plutôt raisonner en terme d'économies réalisées pour justement éviter ce recours au crédit. Alors qui va payer et quand ?
Dans le schéma 'marketing' proposé actuellement il semblerait que les petites communes soient pénalisées car pour avoir droit au maximum de subvention de l'Agglo, il faut de grosses dépenses supportées par la commune. Mais plutôt que des subventions, où sont ces outils qui permettraient une efficacité dans la participation aux services de toutes les communes membres telle qu'une communauté d'agglomération pourrait le laisser supposer ? Je parle d'une vraie mise en commun des ressources (prêt de matériel, entretien etc...)
Après la crise des gilets jaunes, nos 'politiques' n'ont toujours pas compris que les choses ont changé et qu'ils devraient se remuer pour trouver des formes d'économies afin de rembourser au plus vite et permettre des projets pour améliorer le quotidien des habitants. Toujours un peu plus, certains semblent très absorbés par leurs ambitions de grandeur du territoire qui pourraient aussi leur apporter puissance et gloire. Il n'y a qu'à lire les infos au quotidien...
Pourquoi aller inventer dans les revues des interviews avec des personnes dont l'intérêt pour la cause traitée est déjà favorable. Evidemment l'inverse serait désastreux en terme d'image et il n'y a donc pas de contradicteurs. Pourquoi afficher au bord des routes ou dans nos communes, sur de grands panneaux que tout le monde ignore, les louanges d'une Agglo qui hélas laisse beaucoup de problèmes de côté. Quel est le coût de cette soif de reconnaissance ?
Une grande partie de ces multiples revues publiées par nos élus sont des outils de propagande, il n'y a qu'à lire ces éditos qui ne signifient souvent pas grand chose, ou ces articles qui vantent les avantages d'un sujet sans parler du besoin réel, des coûts ou de la pérennité. La tendance quasi générale est aussi de nous faire oublier que les subventions, quelles qu'en soient le niveau (collectivité/Etat), sont payées par le contribuable.
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Peut-on parler de budget maîtrisé quand les dettes sont de l'ordre de 100 M€ alors que les recettes fiscales annuelles sont d'environ 75 M€ ?
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La gestion des déchets ménagers, soutien aux habitants de Montimas à Béziers
Certes ce dossier a été initié par les prédécesseur de l'exécutif de l'Agglo de Béziers mais comme signaler simplement les choses n'est pas entendu, rien n'est résolu, les problèmes se sont amplifiés sous l'ère de M. Lacas. A Montimas l'Agglo a fait de l'écologie sa priorité (c'est ce que j'ai lu). Les odeurs dues aux enfouissements, aujourd'hui presque disparues (momentanément car certains déchets sont transportés ailleurs ?) ont été insoutenables pour les habitants. Ce sujet a fait l'objet de manifestations et de nombreuses plaintes des riverains mais aussi de poursuites devant les tribunaux. Le président de l'Agglo de Béziers a reconnu son erreur de donner sa confiance à ses troupes pour un point aussi important. Mais «tout va bien», sauf que des drames humains ont lieu et que des familles se sentent obligées de partir en vendant à perte pour épargner leur santé ou celle de leurs enfants. Car il y aura vraisemblablement des problèmes de santé suite à ces expositions aux Biogaz. Pourtant les problèmes de santé, M. Lacas doit connaître.
Mais pourquoi les réactions de nos élus sont-elles toujours aussi longues à traiter sérieusement un sujet ? A mi-mai 2019, rien n'est réglé contrairement aux propos de son président et de la revue Aqui n°31 de février 2019.
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Des liens qui vous en diront beaucoup plus :
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Des erreurs ont été commises, les intéressés le reconnaissent dans les interviews figurant dans les liens ci-dessus. La chambre régionale des comptes Occitanie vient de rendre un rapport accablant que voici
Mais dans 10 ans on se rendra compte de l'inactivité et des erreurs d'aujourd'hui comme on peu voir celles du passé qui font l'actualité, voilà ce qu'est la politique... hélas cela se vérifie dans de trop nombreux domaines. Prenons l'écologie, l'urbanisme, la santé... Où est le citoyen dans tout ça ?
Construisons encore davantage en puisant dans les ressources naturelles et en augmentant les populations et nous aurons gagné la bataille de la planète !
Mais qui s'en soucie avant de lancer de grandes opérations d'aménagement du territoire ou de ZAC ?
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